Et voilà...

Nouveau blog. Deux posts déjà.
Nouvel espace...
Retour à la liberté d'écriture, sans penser aux regards de ceux qui me lisent.
Ecriture sans contrainte ; sans chercher à être lue - ne donnerai pas l'adresse à mes proches -, sans chercher non plus à se cacher - si l'on me visite, pourquoi pas ?
Simplement, le plaisir d'écrire ce qui vient, comme ça vient, pour moi-même avant tout : discours intérieurs, laissés à la portée d'éventuels regards extérieurs.
Pas non plus de mise en scène, pas de présentations ; ce blog n'est ni moi ni un reflet de moi-même ; ce blog, c'est simplement ce que j'écris, des mots qui sortent de moi-même et s'en détachent, et qui m'échappent. Et qui ne sont plus moi.

L'est pas très beau, ce blog, mh, mais c'est tant mieux : sobre, l'important n'est pas dans le décors mais dans les mots. Ah ! pas de mise en scène :)

Et voilà... Tout ce que je ne peux pas te dire, je peux l'écrire. Deux posts déjà. Tout ce que je ne peux dire à personne, je peux l'écrire aussi. Toutes ces pensées qui me traversent, simplement, et que personne n'est suceptible d'écouter, je peux l'écrire. Ecrire !
Chaque état d'âme, chaque joie et chaque peine, si je n'ai personne à qui en faire part, je peux l'écrire.
L'écrire pour prendre du recul, pour le poser quelque part, là sous forme de mots, et le regarder de plus loin. Détachée. Moins touchée. Plus sereine.
Et puis peut-être, l'écrire pour le souvenir. Parce que c'est précieux, un souvenir. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment... mais j'aime me souvenir. Lire et relire ce que j'ai écrit. Me replonger dans un passé heureux ou triste. Petits instants de vie gravés dans quelques mots. Le souvenir.

Et puis, écrire pour la recherche de soi-même. Parce que l'écriture, détachée de moi, c'est un petit quelque chose qui m'a échappé, qui est sorti tout droit d'un petit bout de moi. Tout droit de l'intérieur, celui que je ne vois pas. Alors, regarder les mots, une fois détachés, observer les mots, observer ce qui sort de moi-même pour mieux me connaître. D'où l'intérêt de le laisser vraiment sortir. Sans contrainte. Sans tenir compte des regards. Laisser sortir, et observer. Ecrire pour apprendre qui on est, peut-être. Le découvrir petit à petit. Ou qui on a été, ou qui l'on doit devenir. Recherche...

Musique.
J'ai passé un bon week-end, jusqu'ici.
Bien apprécié de travailler avec Alexis, guitare et puis guitare, mistral gagnant, surtout.
Jouer à deux... bonheur ! C'est ça, l'inverse de la solitude. Je crois.
Quand les notes se mêlent et s'emmêlent pour l'envol de la musique... et la musique qui s'envole, qui vient de nous deux à la fois. De nous deux à la fois ! Comme si les âmes des musiciens se mêlaient et s'emmêlaient aussi...
Ah... Magie de la musique...
Je veux jouer encore, et encore... Sans jamais m'arrêter...
Musique pour l'éternité...!
Pour l'inverse de la solitude.

Sourires.
Alexis, à genoux pour une corde cassé, un pardon dans chaque phrase.
Attendrissant...
Sourire.

Et puis Toi. Regards. Les yeux clairs où j'aime me noyer.
Rires, aussi. Rires...
Instants, où la solitude là encore n'existe plus.
Bonne soirée, vendredi, salle de répé, fait froid, un (tout) p'tit peu d'champagne, Gab et Mauricette, et pis Toua.
Si, bonne soirée.
La sonate au clair de lune, Beethoven.
Si, si.
Tes mains, tes bras, quelques caresses dans tout ça.
Tendresse.
Et puis le petit lit un peu trop étroit pour deux, dans la chambre de Gab.
Dormir, simplement dormir...
S'endormir dans les bras de la personne qu'on aime.
Peut-être pour la dernière fois.
Qui sait...

Je t'aime.